Les enjeux urbanistiques et sociaux autour d’une opération de rénovation urbaine en périphérie parisienne. L’exemple de la Croix-Petit à Cergy
DOI:
https://doi.org/10.24197/ciudades.13.2010.83-102Palabras clave:
rénovation urbaine, quartier dévalorisé, project urbain, mobilités résidentiellesResumen
Le quartier dit de la Croix-Petit situé en plein centre de la ville de Cergy a été l’un des premiers construits dans la ville nouvelle. Le projet urbain initial visait à concevoir un quartier populaire bénéficiant de multiples avantages en termes d’équipement et d’accès aux aménités urbaines. Si ce quartier fut, pendant plus d’une décennie, présenté comme un modèle, les évolutions constatées dans la décennie quatre-vingt, le rapprochèrent progressivement des quartiers à forte stigmatisation. À partir de janvier 2002, l’équipe municipale récemment réélue décida de privilégier une opération de grande envergure, en choisissant de détruire intégralement le quartier. Ceci a nécessité le relogement des familles, en fonction de leurs demandes spécifiques, mais aussi des disponibilités en logements sur la commune de Cergy ou sur d’autres territoires voisins.
Afin d’aborder ces aspects sont utilisés les résultats d’une enquête conduite en face à face auprès des ménages relogés et installés depuis au moins une année dans leur nouveau logement ainsi que sur divers urbanistiques. Au final, il s’agira d’interroger les pratiques développées lors des opérations urbaines, dans le contexte français. Celles-ci se déroulent généralement de manière descendante, ne laissant que peu de place aux capacités de mobilisation des populations résidentes. Ces approches qui demeurent largement dominantes font l’objet de critiques croissantes.
Descargas
Descargas
Publicado
Número
Sección
Licencia
Todos los contenidos publicados en Ciudades se distribuyen bajo una Licencia Creative Commons Atribución 4.0 Internacional (CC BY 4.0).
- Atribución (Attribution): en cualquier explotación de la obra autorizada por la licencia hará falta reconocer la autoría.
Los autores continúan como propietarios de sus trabajos, y pueden volver a publicar sus artículos en otro medio sin tener que solicitar autorización, siempre y cuando indiquen que el trabajo fue publicado originariamente en Ciudades.

